PORTRAIT : Maxime Sander

Interview de Maxime Sander, VI Filière industrie des Nouveaux Systèmes Energétiques à Dakar

En début d’année, la filière des Nouveaux Systèmes Energétiques a recruté Maxime SANDER afin d’accompagner les entreprises françaises des filières de la transition énergétique sur la sous-région Afrique de l’Ouest. En poste à Dakar depuis le 13 janvier, Maxime a pour missions, entre autres, d’être un interlocuteur privilégié pour les entreprises des filières présentes en Afrique de l’Ouest ou souhaitant s’y implanter. Il favorise la remontée d’informations vers les partenaires des filières du Comité Stratégique de Filière Nouveaux Systèmes Energétiques et leurs entreprises par un travail de terrain, directement sur la zone concernée. Il apporte également son soutien aux actions du Club Transition Energétique Afrique de l’Ouest (TEAO) et assure la coordination des clubs EnR/Transition Energétique existants (Afrique de l’Est, Moyen-Orient, Indonésie) en lien avec le Club TEAO.

Il vous en parle dans cette vidéo où il vous présente son rôle, ses missions et vous explique comment le solliciter.

Pour joindre Maxime :

👉 par mail : maxime.sander@systemesenergetiques.org

👉 par téléphone : +221 77 320 22 38 ou +221 33 821 03 21

Version écrite de la vidéo

• Bonjour Maxime, pouvez-vous vous présenter – vous et votre parcours professionnel ?

Bonjour, Maxime Sander, j’ai 27 ans, je suis issu d’une école de commerce et suis actuellement à Dakar en tant que volontaire international pour la filière des Nouveaux Systèmes Energétiques. Avant cela, j’ai eu l’opportunité d’évoluer au sein de Business France en Amérique du Nord en tant que chargé de développement pour la filière de l’énergie des clean techs. Plus récemment, j’ai évolué dans une autre société, Greenflex, qui accompagne les entreprises dans l’amélioration de leurs performances énergétiques. Je suis ravi d’être ici, en Afrique de l’Ouest, et d’œuvrer à mon humble échelle pour une meilleure transition énergétique et l’amélioration de l’accès à l’électricité dans l’ensemble des pays de la sous-région.

• Quel est votre rôle au sein de la filière des NSE et quelles sont vos missions ?

Je suis le représentant local du Comité Stratégique de Filière des Nouveaux Systèmes Energétiques (CSF NSE) et une ressource spécialisée pour les entreprises françaises présentes ou intéressées par les pays de la sous-région. Je suis également une ressource pour les entités de la team France Export avec lesquelles je collabore au quotidien. De manière opérationnelle, je réalise des études sur les marchés, de la veille sur les opportunités, sur la concurrence ou encore sur l’évolution des réglementations. Je participe à l’organisation d’évènements, avec Business France, Medef international, les régions, les pôles de compétitivité… et j’en passe. Bien entendu, je rencontre les entreprises, les donneurs d’ordres, que ce soit les bailleurs ou les institutionnels, pour pouvoir mettre en avant notre savoir-faire français lorsqu’il y a des besoins. Enfin, je coanime avec le service économique de l’ambassade de Dakar le club Transition Energétique de l’Afrique de l’Ouest (TEAO) qui est un réseau d’une petite cinquantaine de sociétés françaises des Nouveaux Systèmes Energétiques établies dans la sous-région. Nous y diffusons des informations, des notes, nous organisons des évènements thématiques – 3 à 4 fois par an -, nous réfléchissons ensemble aux blocages et aux solutions possibles pour accélérer le développement commercial des entreprises françaises et favoriser la collaboration entre elles. Le club TEAO a également un rôle d’influence auprès des pouvoirs publics.

• De quelle façon nos groupes de travail et les entreprises adhérentes peuvent-ils vous solliciter ?

Je suis toujours très intéressé pour échanger avec les sociétés des NSE et avec toutes les parties prenantes au projet ayant des intentions dans la zone. J’essaierai bien entendu de vous aider et, si je n’ai pas les compétences, je saurai vous rediriger vers le bon interlocuteur. Je suis joignable par mail et par téléphone – mes coordonnées seront annexées afin que vous puissiez, si vous le souhaitez, me joindre directement.

• De quelle façon votre mission impacte-t-elle les entreprises françaises de la filière des NSE ?

J’espère positivement ! J’ai de très bons retours des entreprises après cinq mois sur place. Pour le dire assez simplement, j’ai un rôle de facilitateur auprès des sociétés françaises de la filière ; les entreprises me sollicitent en cas de besoin pour un avis, pour obtenir un contact ou tout simplement pour un conseil. Depuis mon arrivée en janvier, j’ai du être sollicité par une cinquantaine de sociétés qui m’ont confié leurs objectifs, les freins qui les empêchent d’aller plus vite sur leurs projets et les outils qu’elles souhaiteraient voir mis en œuvre ou tout simplement améliorés. J’ai la sensation qu’il y a un besoin puisque je suis régulièrement sollicité et que mon rôle leur est utile.

• Quelles actions avez-vous réalisées à ce jour ?

Mon premier objectif était de me faire connaitre et de bien référencer la filière dans l’écosystème sous-régional. Il reste encore un peu de travail à faire dans certains pays, mais globalement mon rôle est désormais intégré par les entreprises, les entités de la team France Export ou encore les décideurs. En ce qui concerne le contenu que je créé, les études que je mène ou encore la veille sur les projets que j’identifie dans la zone, je distribue une newsletter mensuelle, au CSF et au club TEAO. Je partage également des compte-rendus d’évènements auxquels j’ai été invité ou sur lesquels j’ai eu l’opportunité de me rendre. Concernant ces évènements, j’en ai organisé certains et me suis associé à l’organisation de bon nombre d’entre eux depuis janvier, que ce soit au nom du CSF ou au nom du club TEAO. Enfin, j’ai mené plusieurs petits projets en parallèle – dont certains sont toujours en cours -, toujours dans cette optique d’amélioration des outils mis à disposition des entreprises, d’influence auprès des donneurs d’ordres ou encore de promotion du savoir-faire français.

• Quels sont vos prochains défis ?

A très courte échéance, je suis impliqué dans l’organisation de plusieurs évènements et notamment dès demain [8 juin 2022] la septième plénière du club TEAO, lors de laquelle plusieurs grandes banques de développement participeront et présenteront leur feuille de route et leur calendrier de passation de marchés des prochains semestres. Je me rends la semaine prochaine à Abidjan, en Côte d’Ivoire, à l’occasion du Sino forum et du forum UECDAO durant lequel une délégation d’entreprises françaises – et notamment d’entreprises des Nouveaux Systèmes Energétiques – sera présente. En juillet, vient le 20^ème congrès de l’ASEA à Dakar. C’est un évènement majeur dans l’énergie en Afrique auquel j’aurai la chance de participer. Plus globalement, j’ai pour ambition de dupliquer mes actions entreprises, principalement au Sénégal à ce stade, dans d’autres pays intéressants pour nos entreprises dans la sous-région Afrique de l’Ouest. Bien entendu, j’ai d’autres projets assez challengeant en cours – que ce soit avec le club TEAO, avec les membres de la team France Export, avec Proparco également – et à mener à terme durant l’été avant d’envisager pour la deuxième partie de l’année une deuxième feuille de route.

• Mot de la fin

Je suis à disposition et serais ravi de pouvoir échanger avec vous sur vos projets, vos ambitions, vos objectifs, dans un ou plusieurs pays de la sous-région. Surtout, n’hésitez pas à me solliciter, par mail ou par téléphone. A bientôt !